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Convenons-en : L'amour occupe dans notre coeur une place prépondérante, à condition de vouloir oublier les ravages que, parfois, il y fait. Tellement de choses ont évoluées au cours de ces 50 dernières années qu'il m'est venu à l'idée d'établir des comparaisons, des parallèles. Les nouveaux libérés sexuels sont-ils plus heureux que leurs aînés, auxquels il n'était permis d'aborder les choses de l'amour qu'avec force gentillesse, et précautions oratoires, en laissant prédominer le côté charmeur de leur personne ? Je n'en crois rien car, s'ils ont plus de facilités auprès de leurs élues, ils ne connaîtrons jamais l'immense émotion des conquêtes difficiles, et à coup sûr, bien plus appréciables que le seul don de soi.
Lorsque j'étais enfant, il était impossible d'imaginer apprendre quelque chose des adultes, en ce qui concerne l'amour. Le désir s'éveillait en nous, au fil des ans, provoquant des réactions difficiles à expliquer, faute de vocabulaire adéquat. En tant que garçon, il m'est facile d'analyser les étapes franchies par mon corps, au fur et à mesure des découvertes. Nos éducateurs étaient souvent des copains plus âgés que nous, ou quelques livres découverts sous le matelas des parents.
Nos jeunes, aujourd'hui, n'ont pas les mêmes problèmes, ni de fait, les mêmes réactions. Les cours d'éducation sexuelle les familiarisent avec ce qui, de notre temps, était tabou. En comprenant les besoins de leur corps, ils devraient apprendre à en tirer un maximum de satisfactions, sans avoir à craindre de "devenir sourd", comme cela était promis aux dépravés de jadis. Mais ils devraient, ce faisant, en arriver à se mettre à la portée de leurs futures partenaires, les comprendre mieux, et ainsi mieux les aimer, afin que leur possible vie conjugale ne tourne pas à l'affrontement journalier, comme c'est malheureusement souvent le cas, et ensuite au terrible divorce qui détruit la vie, en la déstabilisant, de leur progéniture. Car, pour un observateur parvenu hors du débat, comme moi, il est aisé de reconnaître les ravages que la dite libération sexuelle a causé dans les rangs de ces animaux que sont les humains. On est parvenu au point où il est aisé de faire la comparaison entre un gourmand se gavant de bonnes choses jusqu'à en vomir, et un jouisseur qui défriche des rangées de partenaires sans s'attacher au fait qu'ils atteignent ainsi la fibre profonde de ces êtres, et en font parfois d'éternelles insatisfaites.
Mon but n'est pas d'établir des comparaisons entre les personnes, mais bien de les débusquer dans les moeurs nouvelles qui, hélas, ne contribuent nullement à la stabilité de l'individu. Ainsi, au milieu du siècle dernier, avec le handicap de l'incertitude, et de l'apprentissage de l'amour, avons-nous vécu, j'en suis persuadé, une meilleure vie sentimentale que la plupart des tombeurs de ce temps. En respectant des traditions séculaires, nous faisions notre cour, comme des dindons, et n'obtenions que ce que nous avions mérité de nos conquêtes. Il s'installait entre nous une complicité qui n'existe plus à présent. Notre méconnaissance du sexe opposé nous emmenait à prendre des gants pour le côtoyer, car les écoles, ne l'oubliez pas, n'étaient pas mixtes ! Et voir une fille de près constituait parfois une délicate épreuve. Tout ce qui se gagne étant meilleur que ce qui se donne, et partant de ce principe tout ce qui était acquis avait une durabilité supérieure permettant d'atteindre parfois le sublime. D'où les légendes d'amours célèbres se perpétuant jusqu'à la mort.
J'ai été heureux, pour ma part, en découvrant l'amour charnel à 16 ans avec une fille de 10 ans plus âgée, et, ensuite, en faisant de ma vie sexuelle une sorte de violon dont je jouais tendrement, en m'attachant à n'apporter jamais la peine avec la satisfaction de mes besoins.
J'ouvre une parenthèse pour dire que la pratique de l'amour charnel n'use pas ses serviteurs. Au contraire, il est prouvé que faire l'amour chaque jour, sinon plus, apporte à l'organisme une sorte de plénitude qui le conforte et le maintient en bonne santé. J'en suis ainsi venu à près de 75 ans, en conservant la verdeur d'un jeune homme, et seule la maladie m'a fait ranger l'amour du côté des choses n'étant plus de mon âge. A mes lecteurs, je laisse ce message : Considérez l'amour comme un sport agréable.. Entraînez-vous en le faisant souvent comme un champion cycliste accumule les kilomètres. Et vous deviendrez infatigable, tout en étant infiniment heureux.
Et oubliez les termes de l'éducation sexuelle en question qui ne visent que l'accomplissement organique en délaissant par trop le côté sentimental. N'oubliez pas le côté humain et les ravages provoqués dans les coeurs et les âmes par le tenant de ces doctrines nouvelles qui ont fait de nos enfants peut-être des érudits sexuels en ce qui concerne les mécanismes, mais sûrement de vrais ânes en ce qui concerne le don de soi, et la satisfaction des autres. Je terminerai en vous faisant remarquer que je n'ai pas employé dans cet article de mots crus ou grossiers. Malgré cela, ne m'avez-vous pas compris ? Comme quoi, il n'est pas nécessaire de choquer pour s'exprimer et défendre ses propres opinions. Si j'ai pu éveiller au fond de quelques esprits la douceur d'un retour à l'heureux temps où le mélange des sexes n'était que l'aboutissement du rapprochement des coeurs, alors je n'aurai pas perdu mon temps. Ce sera ma seule satisfaction !
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